Musée Balzac au château de Saché
Le château de Saché est à l'origine un logis de la Renaissance. Une aile est ajoutée au XVIIe siècle puis une seconde au XVIIIe, L'édifice est ensuite mis au goût du XIXe siècle par son propriétaire de l'époque, Jean Margonne, qui y reçoit souvent Honoré de Balzac. Ce sont sans doute ces modifications successives qui encouragent Balzac à qualifier affectueusement Saché de débris de château, par opposition aux majestueux châteaux de la Loire environnants. Le musée est créé en 1951 par Paul Métadier qui en est le grand mécène et le conservateur pendant cinquante ans. Il appartient au Conseil départemental d'Indre et Loire depuis 1958.
Les séjours de Honoré de Balzac à Saché ne sont pas seulement motivés par la recherche d'un lieu paisible pour travailler. L'écrivain souffre dès les années 1830 de problèmes pulmonaires et cardiaques : dès lors, le château de Saché constitue également un lieu de convalescence.
Distractions Balzaciennes
Selon Balzac, le docteur Nacquart lui ordonne régulièrement d'aller respirer l'air natal, pour se remettre d'une activité parisienne trop intense. Les séjours de Balzac à Saché sont ainsi parfois ponctués de longues promenades dans les bois centenaires du domaine, de visites chez les châtelains des environs, ou encore de parties de whist (jeu de carte d'origine anglaise, en vogue à Paris vers 1830, ancêtre du bridge), ou de tric-trac (jeu de dés) avec Jean Margonne.
Le grand salon
Le mobilier essentiellement d'époque Louis-Philippe, restitue l'ambiance qui régnait dans ce salon lorsqu'Honoré de Balzac venait séjourner à Saché.
Salle à manger
La frise à scènes mythologique a pu inspirer la description du décor du salon de la pension Vauquier dans le roman "Le Père Goriot "que Balzac commence à Saché en 1834.
Balzac en son monde
Cette salle présente les différents cercles dans lesquels Honoré de Balzac évolue, depuis sa famille et ses proches jusqu'au Tout-Paris des lettres et des arts. Sont également évoqués les goûts culturels et artistiques de Balzac. le Salon musical où une médiatrice joue au piano quelques-uns des airs préférés de Balzac permettant de s’immerger dans l’atmosphère des salons littéraires du XIXe siècle.
Bibliothèque Balzacienne
Cabinet de travail et boudoir
Restitution d'intérieurs balzaciens, l'un évoquant l'étude de l'avoué Derville dans Le Colonel Chabert, l'autre suggérant un boudoir idéal tel celui de Fœdora dans "La Peau de Chagrin".
Chambre de Balzac
