Château de Chenonceau
Site exceptionnel par sa conception originale sur le Cher.
L’histoire du château de Chenonceau est marquée par une succession presque ininterrompue de femmes qui l’ont bâti, embelli, protégé, restauré, sauvé. Le premier château est un château médiéval au XII et XIIIème siècles, dont il ne subsiste que le donjon : la Tour des Marques. Les bâtisseurs du monument actuel sont de 1513 à 1517, Thomas Bohier et surtout son épouse, Catherine Briçonne.
La Salle des Gardes
Dans cette pièce, se tenaient les hommes d'armes chargés de la protection royale. Le blason de Thomas Bohier orne la cheminée du XVIe siècle. Aux murs une suite de tapisseries des Flandres du WVIe siècle représentent des scènes de la vie de château, une demande en mariage, une chasse. Les coffres sont gothiques et Renaissance, au XVIe siècle, ils contenaient l'argenterie, la vaisselle et les tapisseries avec lesquelles la Cour se déplaçait d'une demeure à l'autre.
La Chapelle
Chambre de Diane de Poitiers
Cette pièce fut la chambre de la favorite du Roi Henri II, Diane de Poitiers, à laquelle il avait fait don de Chenonceau. En 1559, à la mort d'Henri I, tué en combat singulier lors d'un tournoi par le Capitaine de ses gardes écossais, Gabriel Montgomery, sa veuve la reine Catherine de Médicis, se fit restituer le château de Chenonceau par Diane et lui donna en échange Chaumont-sur-Loire.
La Galerie
En 1576, d'après les plans de Philibert de l'Orme, Catherine de Médicis fait construire par Jean Bullant cette galerie d'une longueur de 60m, large de 6m, éclairée de 18 fenêtres, avec son sol carrelé tuffeau et d'ardoise et son plafond à solives apparentes, c'est une magnifique salle de bal. Elle fut inaugurée en 1577 lors des fêtes données par Catherine de Médicis en l'honneur de son fils le Roi Henri III.
Les cuisines
Les cuisines de Chenonceau sont installées dans les énormes soubassements que forment les deux premières piles assises dans le lit du Cher.
Salle à manger
Salon François Ier
Le mobilier se compose de trois crédences françaises du XVe siècle. Au mur, portrait de Diane de Poitiers en Diane Chasseresse par le Primatice, peintre de l'Ecole de Fontainebleau. Le tableau fut peint à Chenonceau en 1556; son cadre porte les armes de Diane de Poitiers, duchesse d'Etampes.
Dans cette salle se trouve une des plus belles cheminées Renaissance
Salon Louis XIV
En souvenir de la visite qu'il fit à Chenonceau le 14 juillet 1650, Louis XIV offrit bien tard, à son oncle le Duc de Vendôme, son portrait par Rigaud - avec un extraordinaire cadre par Lepautre, composé seulement de quatre énormes pièces en bois - ainsi que le mobilier recouvert de tapisseries d'Aubusson et une console du célèbre ébéniste Boule. Sur la cheminée Renaissance, la Salamandre et l'Hermite évoquent le souvenir de François Ier et de la reine Claude de France.
Chambre des Cinq Reines
Cette chambre est ainsi nommée en souvenir des deux filles et des trois belles-filles de Catherine de Médicis.
Vestibule du second étage
Ferme du XVIe siècle
Galerie des attelages
L'Apothicairerie de Catherine de Médicis
Créée par Catherine de Médicis, la plus illustre des "Dames" de Chenonceau, renaît dans le lieu où elle existait autrefois. Cette nouvelle salle muséale, aux proportions remarquables, présente une très rare collection d'Albarelli, pots-canon, piluliers, chevrettes, pots à Thériaque et mortiers. Les premiers remèdes ressemblaient un peu aux "remèdes des sorcières" : cornes de cerf, yeux d'écrevisses, limaces, crapauds... bave d'escargot (encore utilisée aujourd'hui). Les apothicaires élaborent par la suite des préparations à base de plantes. Les plus courantes sont cultivées dans le "Jardin des Simples", principale source médicale de l'époque. Une salle pédagogique permet de présenter l'histoire des apothicaires, et certains personnages qui accompagnaient la reine, comme Nostradamus, savant auréolé de mystère.